La CGPME a, lors de son Comité Directeur de mercredi 18 décembre,
pris la décision à l’unanimité (moins 3 abstentions) de ne pas signer le projet
d’accord national interprofessionnel sur la formation professionnelle.
La CGPME et Patrice TAPIE,
Président CGPME Côte d’Or et Bourgogne, constatent que le texte proposé à la
signature des partenaires sociaux est "calibré" pour les grandes
entreprises au détriment des PME/PMI. En pratique, il aboutit à la quasi
suppression de la mutualisation financière du plan de formation dans les
PME/PMI faisant triompher le règne du chacun pour soi et limitant les moyens
réels des petites entreprises qui ne disposeront plus pour la formation de
leurs salariés que de leurs ressources propres.
Les entreprises entre 10 et 300 salariés risquent demain d'être prises au piège d'un texte donnant le sentiment illusoire de laisser le libre choix de former ou non les salariés alors même que l'obligation prévue dans le Code du travail sera renforcée, exposant davantage encore les chefs d'entreprise à un risque juridique.
Les entreprises entre 10 et 300 salariés risquent demain d'être prises au piège d'un texte donnant le sentiment illusoire de laisser le libre choix de former ou non les salariés alors même que l'obligation prévue dans le Code du travail sera renforcée, exposant davantage encore les chefs d'entreprise à un risque juridique.